Coffre à outils – Gagnez en expérience GlobalCR valorise l’expérience des personnes en fin de carrière

Témoignages
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3 mars 2023

Ancien gestionnaire au sein du groupe Domtar inc., Claude Richer encadre une équipe de cadres dont l’objectif principal est de garantir un environnement de travail sécuritaire où tout le monde a la possibilité d’évoluer avec sérénité et selon ses attentes face au travail. À l’aube de la retraite et fort de ses 36 ans de carrière au sein de l’entreprise, Claude Richer décide de poursuivre sa carrière. À 58 ans, il fonde GlobalCR, une agence de placement pour permettre aux personnes retraitées d’avoir la possibilité de trouver un emploi.

Pour l’agence GlobalCR, le vieillissement de la main-d’œuvre représente une occasion d’affaires. Claude Richer, le fondateur de cette agence spécialisée dans le placement des personnes retraitées, est lui-même un employé à la retraite qui a fait un retour sur le marché du travail en tant qu’entrepreneur.

M. Richer est convaincu qu’en embauchant du personnel retraité, «les entreprises obtiennent un avantage de taille; les gestionnaires vont découvrir des gens qui sont souvent plus compétents que ce que le poste exige. Ces personnes ont beaucoup de compétences et d’expérience. »

À la fin d’une longue carrière de gestionnaire au sein de la compagnie Domtar, Claude Richer s’inscrit dans la même tendance que plusieurs de ses contemporains : les retraité·e·s qui se lancent dans une deuxième carrière.

Selon GlobalCR, « plus de la moitié des hommes et des femmes de 65 ans et plus ont déclaré travailler, dont 22,9 % à temps plein. »

60 ans et plus : expérience, expertise et performance

« Dès la première journée, les personnes retraitées qui retournent sur le marché du travail sont en mesure de contribuer à la vie de l’entreprise et de performer », souligne M. Richer.

En proposant cette main-d’œuvre qualifiée aux entreprises, Claude Richer n’a encore jamais rencontré une direction qui exprimait des doutes sur un·e candidat·e à cause de son âge.

« Les responsables regardent toujours la compétence pour des postes dont les tâches ne sont pas physiquement exigeantes. Et les gestionnaires ont conscience que la contribution de cette main-d’œuvre représente une compétence incroyable pour l’entreprise. »

Un atout pour l’organisation du travail

Dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre, les travailleur·euse·s d’expérience sont en bonne position pour donner de la formation aux équipes parce que, généralement, ils·elles ont connu une longue carrière dans les mêmes industries.

« Je connais une compagnie qui compte environ 200 employé·e·s et qui, au cours des 10 dernières années, a dû remplacer 85 % de son personnel. C’est impossible d’avoir assez de formation pour que ces nouveaux talents soient au même niveau de compétence que les personnes qui ont quitté leur emploi après des années », souligne Claude Richer.

Les meilleures pratiques pour attirer et retenir les 60 ans et plus

La flexibilité au travail

La priorité du personnel retraité qui retourne sur le marché du travail est simple, selon M. Richer.

« Ces personnes ne veulent pas travailler à temps complet; elles recherchent un travail pour deux ou trois jours par semaine, ou encore elles veulent travailler cinq jours par semaine pendant quelques mois seulement pour ensuite s’offrir une pause. Souvent, elles travaillent pour arrondir leurs fins de mois ou pour se gâter un peu en se payant des voyages. Plusieurs ressentent un manque au niveau des activités sociales et retournent au travail pour maintenir leurs relations. »

Pour attirer et maintenir ces gens en emploi, des conditions de travail flexibles sont la clé.

La sous-traitance : un entre-deux gagnant-gagnant

Serge Lambert a travaillé presque 30 ans pour la compagnie Domtar à Windsor, en Estrie, en tant que planificateur et superviseur; les services d’ingénierie et les ateliers d’usinage n’ont plus de secret pour lui.

« Après 15 jours de retraite en 2021, j’ai reçu un coup de téléphone de Domtar et j’y suis retourné en tant que sous-traitant. Je suis retourné parce que j’aime la flexibilité de travailler trois jours par semaine. J’ai gagné beaucoup en flexibilité et c’est assez lucratif. La sous-traitance, ça donne de la flexibilité, un meilleur taux horaire et de meilleures conditions fiscales.C’est intéressant. »

De plus, la sous-traitance a permis à M. Lambert de se retirer du marché du travail de façon plus progressive; « partir de 50 heures par semaine et tomber à 0 heure, c’est une grosse marche. »

Ne pas négliger la formation

En 2022, Serge Lambert est embauché par la compagnie AFT à Sherbrooke en tant que sous-traitant, par le biais de l’agence GlobalCR.

« C’est une autre industrie, d’autres gens, d’autres machines et une autre réalité. J’ai eu quelques heures d’intégration qui m’ont permis de visiter l’usine et de rencontrer tout le monde. Puis, j’ai eu une courte formation sur un logiciel d’entretien que je ne connaissais pas. Ensuite, je me suis débrouillé par moi-même grâce à mon expérience. »

M. Lambert aime son équipe et note son ouverture d’esprit.

« Mon expérience et mon vécu sont des atouts pour l’entreprise; ça, je l’entends souvent. De mon côté, je trouve que c’est valorisant de transmettre mes connaissances et en même temps, j’apprends beaucoup de choses encore. »

Et l’âgisme dans tout cela?

L’âgisme ne serait pas un enjeu auquel sont confronté·e·s les retraité·e·s qui retournent sur le marché du travail, au contraire.

« Il y en a plusieurs dans mon équipe qui ne me suivraient pas en vélo de route, s’exclame Serge Lambert. Ce n’est pas parce que j’ai 62 ans que je suis un pépère. Les gens apprécient beaucoup le fait que j’aie de l’expérience; plusieurs sur le plancher remarquent que je suis plus calme, plus zen grâce à mon vécu. »

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