L’Ontario peut-il inspirer le Québec en matière de diplomation?
Le Québec devrait s’inspirer de l’Ontario pour rattraper l’écart qui se creuse entre les deux provinces en matière de littératie et de diplomation, estime la Fondation pour l’alphabétisation, forte d’une nouvelle étude qui remet à l’avant-plan l’obligation de fréquentation scolaire jusqu’à 18 ans.
« Non seulement on a 20 ans de retard [par rapport à l’Ontario], mais en plus, il n’y a rien qui progresse à cet égard-là au Québec. Alors, il serait temps de se mettre en marche, sans quoi on va être complètement dépassé », affirme André Huberdeau, président du conseil d’administration de la Fondation pour l’alphabétisation.
Depuis des années, il constate les piètres performances du Québec dans les évaluations internationales de la littératie et de la diplomation. En parallèle, l’Ontario connaît une progression incroyable.
« On se demandait : mais comment ça se fait que l’Ontario, qui est une province voisine avec à peu près les mêmes caractéristiques que celles du Québec, progresse dans la bonne direction ? On a voulu savoir quels sont les éléments qui ont fait en sorte que l’Ontario a une meilleure progression que le Québec », explique M. Huberdeau en entrevue au Devoir, en marge de la publication d’une analyse comparative entre le Québec et l’Ontario.